Aux pressions déjà exercées par les ONG, les clients ou encore les actionnaires, les entreprises doivent désormais aussi faire face à celles de leurs propres employés. En ligne de mire, la recherche de sens et de cohérence. Bonne nouvelle pour la planète, les relations humaines, les politiques RSE et les entreprises !

Un mouvement qui vient du bas, entendu par le haut. Voilà comment on pourrait résumer la démarche qui anime de plus en plus de salariés de grandes entreprises, conscients qu’ils sont aussi les mieux placés pour faire bouger les choses grâce à la mise en place de la RSE. A la clé : fierté, reconnaissance et retour du sens et de l’accomplissement au travail.

Pourquoi la RSE deviendra un enjeu essentiel pour les entreprises ?

Développement durable, préoccupations environnementales, projet social… La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenue au fil de ces dernières années un marqueur très fort dans la posture des entreprises. Elles sont ainsi de plus en plus nombreuses à ne pas hésiter à sacrifier une partie de leur business au profit d’actions fortes, le plus souvent dédiées à la défense du climat. Ce fut, notamment cette année encore le cas, à l’occasion du Black Friday, transformé par certains en Green Friday.

Une démarche le plus souvent descendante, inspirée par le CEO, et partagée ensuite par tous les employés. Mais, il arrive aussi que le schéma suive le chemin inverse.


Des salariés de plus en plus mobilisés pour faire avancer la RSE.

Un phénomène répandu dans les entreprises de la tech ou du banking. On pense ici à, MICROSOFT ou HSBC, où se sont créés des bureaux, des clubs ou encore des comités de salariés. Leur but ? Profiter d’être “au cœur du réacteur” pour influer sur les choix d’actions et de gouvernance de leur propre société et aligner ainsi davantage valeurs personnelles et valeurs de l’entreprise. En Septembre dernier, les employés de MICROSOFT sont ainsi descendus dans la rue aux USA à l’occasion d’une “grève climatique” mondiale en amont du sommet de l’ONU sur le climat. Leur revendication ? Que leur entreprise réduise son empreinte carbone et cesse de travailler avec les sociétés pétrolifères.


Et les futurs employés, que pensent-t-ils de la RSE ?

Les nouvelles générations qui arrivent ou arriveront demain sur le marché du travail sont elles aussi en pointe. Au début de l’année 2019, pendant plusieurs semaines, jusqu’à 35 000 étudiants belges du secondaire, rejoints ensuite par ceux du primaire, ont ainsi défilé chaque jeudi pour réclamer à leurs politiques de passer à l’action en faveur du climat. A New-York, plus d’un million d’entre eux a été autorisé à manifester toujours pour défendre l’environnement. En France, 30 000 étudiants de grandes écoles ont également signé un manifeste pour un réveil écologique. Leur but : interpeller directement leurs futurs employeurs… et trouver enfin un job dans lequel ils n’abandonneront pas leurs engagements et leurs idéaux.


L’essentiel

Un mouvement qui vient du bas, entendu par le haut. Voilà comment on pourrait résumer la démarche qui anime de plus en plus de salariés de grandes entreprises, conscients qu’ils sont aussi les mieux placés pour faire bouger les choses grâce à la mise en place de la RSE. A la clé : fierté, reconnaissance et retour du sens et de l’accomplissement au travail.