On les appelle SEZANE, LE SLIP FRANÇAIS, MADE.COM, TEDIBER, WARBY PARKER… et elles ont toutes en commun d’avoir profondément dépoussiéré, redéfini leur marché et même en être devenu, en très peu de temps, la référence. Comment ? En jouant à la fois sur la force de la communauté et la quête de sens du consommateur.

Si les DNVB marchent aussi bien, c’est sans doute qu’elles répondent parfaitement aux besoins des consommateurs, qui priorisent la qualité au prix, l’expérience à la largeur du choix et portent une réelle attention à l’authenticité et l’éthique.

Une communauté, tu bâtiras.

Quel que soit leur secteur, toutes les Digital Native Vertical Brands (DNVB) ont en commun d’avoir, dès leur début, adopté une posture 100% client centric.

Non seulement, elles sont le plus souvent directement connectées au consommateur final (merci le digital) ; mais elles ont, en plus, (re)mis ce dernier au cœur même du parcours et de l’expérience d’achat.

C’est ainsi que CASPER, offre la possibilité de tester chez soi gratuitement pendant 100 jours son matelas… et de le renvoyer s’il ne convient pas ! Ou encore, tout dernièrement, que NOLIJU, la marque de vêtement running lifestyle, a choisi pour développer son Ultimate Pant, un pantalon à la fois chic et technique, de passer par le financement participatif. Emballée par le projet, la communauté a permis en quelques jours de boucler le tour de table et même de dépasser l’objectif initialement fixé. Quand on aime…

Du sens partout, tu mettras.

L’autre grande particularité des DNVB, c’est sans conteste, le lien plus émotionnel que transactionnel qu’elles sont parvenues à tisser avec leurs clients. Ces derniers, de plus en plus en quête de sens, se retrouvent en effet dans ces marques qui, très rapidement, n’hésitent pas à mettre en place des actions au service de grandes causes humanitaires.

C’est le cas de SEZANE avec son projet “Demain” qui reverse ses recettes à des associations en faveur de l’accès à l’éducation et à la culture des enfants défavorisés.

Ou encore de WARBY PARKER qui, pour chaque paire de lunettes achetée, en offre une à l’ONG VisionSpring. Déjà 4 millions de paires ont ainsi été distribuées. Pas mal pour une entreprise fondée seulement en 2010…

Et en plus, elles ne comptent pas s’arrêter là…

Fortes de leur succès en ligne, les DNVB investissent désormais de vrais magasins … mais toujours en cultivant leur différence.

Les boutiques sont ici d’avantage des relais et des catalyseurs de l’expérience client, plutôt que des “copier-coller” du webstore.

Et là encore, ça marche ! Warby Parker dispose de 90 magasins ; Le Slip Français, lui, d’un parc de 15 boutiques en propre et de plus de 200 revendeurs.

Décidément, quoi qu’elles fassent les DNVB ont tout bon !