Du 16 au 22 septembre, c’est la Semaine de la Mobilité en Europe. L’occasion pour nous de revenir sur un phénomène qui ne cesse de s’amplifier : le co-voiturage sur de courtes distances du quotidien. Une pratique qui n’a que des avantages, tant sur le plan du développement durable que celui du lien social.

Nouveau marché en devenir, le co-voiturage pour les déplacements du quotidien apparaît de plus en plus comme une nécessité.

1,1 personne par voiture.

C’est le taux d’occupation moyen des voitures en France. En passant à 2, on pourrait réduire d’un tiers le nombre d’automobiles sur nos routes. Sachant qu’en moyenne chaque jour, plus de 250 km de bouchons se forment dans les grandes villes ; et que la pollution automobile pourrait coûter à elle seule en Europe, près de 60 milliards d’euros en frais de santé ; partager sa voiture semble être une alternative nécessaire pour notre futur.

Déjà 17 applis en piste !

KAROS, KLAXIT, LYCO, WEEV, ECOV, … ce ne sont pas les acteurs qui manquent ! Certains se sont spécialisés dans les 4 roues, d’autres dans les 2 roues ou encore sur des trajets spécifiques, comme ceux vers les aéroports ; voire même en zone périurbaine comme c’est le cas de REZO POUCE. La bataille est serrée mais l’enjeu est important, car le marché est prometteur.

Le leader européen du co-voiturage longue distance, BLABLACAR (70 millions d’utilisateurs en 2019), vient d’ailleurs de lancer sa propre appli 100% dédiée au trajet domicile-travail du quotidien : BLABLALINES.

B2B et subventions.

Pour l’heure, la rentabilité n’est pas encore au rendez-vous (le volume de trajets restant encore faible). C’est pourquoi, les principaux acteurs du marché, comme KAROS et KLAXIT, se tournent de plus en plus, non pas vers les particuliers, mais bien vers les entreprises.

Objectif : signer directement des contrats auprès de ces dernières qui proposeront ensuite le service à leurs employés.

Une démarche qui vise aussi à générer une masse critique et à créer ainsi un vaste réseau, à même de séduire les usagers de demain… futurs covoiturés ou covoitureurs !

Et vous, prêt à rejoindre le mouvement ?