Avec l’avènement des voitures connectées, on peut se demander qui, de l’homme ou la machine, conduira vraiment dans le futur… et donc sur qui retombera la responsabilité en cas d’accident. Toujours en avance, Tesla a décidé de prendre la problématique à bras le corps en créant sa propre assurance. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même !

Nouveaux produits = nouveaux usages = nouveaux acteurs. C’est ainsi que Tesla fait son entrée sur le marché de l’assurance.

Et Elon vint jouer les trouble-fêtes (encore)…

Le bouillonnant patron de Tesla n’est jamais à court d’idées. Surtout lorsqu’il s’agit de développer de nouveaux écosystèmes. Cette fois, c’est sur l’assurance automobile qu’Elon Musk a jeté son dévolu. La raison ? Investir un nouveau marché, bien sûr, mais pas que…

En révolutionnant la conduite automobile grâce à l’autopilot, la conduite assistée, il a fait naître de nouvelles pratiques… mais aussi de nouveaux risques.

Des tarifs qui s’adaptent aux conducteurs.

Les Tesla sont des voitures ultra-connectées qui collectent en permanence de la donnée. Sur le trajet, la consommation, le trafic… mais aussi sur le style de conduite. Résultat, en agrégeant directement toutes ces infos, la marque américaine aura demain une vision très affinée sur le profil du conducteur et son comportement sur la route. Les plus prudents se verront ainsi proposer un tarif attractif. Quant aux plus intrépides, ils pourront, eux, voir le coût de leur police d’assurance s’envoler. Mais c’est peut-être plus encore en cas de litiges que l’assurance pourra jouer en faveur du constructeur.

“C’est pas moi, c’est la voiture !”

Régulièrement, certains conducteurs peu scrupuleux n’hésitent pas à incriminer l’autopilot en cas d’accident. Une faille que la marque compte bien combler en développant son propre produit d’assurance. Vous savez bien ce qu’on dit : on n’est jamais aussi servi que par soi-même.