Le 21 février dernier, différentes entreprises et ONG signaient au Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, le Pacte National sur les Emballages Plastiques. Objectif : s’engager de façon collective et concrète pour faire en sorte que jamais le plastique ne devienne un déchet. A l’occasion de la Semaine du Développement Durable, #oneday revient sur cet évènement qui va, dans les mois à venir, bouleverser le quotidien des distributeurs, industriels et consommateurs.

Face au plastique, l’heure de la mobilisation a sonné. Intérêts, actions, cadre législatif…tout converge aujourd’hui au changement, jusque dans les mentalités. Et si la prochaine étape était la mise en place d’une bioéconomie (développement et utilisation de produits biosourcés) ?

Des océans saturés

Le constat est alarmant : chaque année, entre 8 et 12 millions de tonnes de plastique pénètrent dans les océans. C’est à dire l’équivalent d’un chargement de camion chaque minute. Si rien n’est mis en œuvre, ce nombre passera à deux par minute, d’ici à 2030, et à quatre par minute, d’ici à 2050A ce rythme, les chercheurs estiment que dans moins de 30 ans, nous pourrions trouver dans l’eau plus de plastique que de poissons.


Distributeurs et marques se mobilisent !

13 marques et distributeurs se sont ainsi retrouvés en février dernier pour signer le Pacte National sur les Emballages Plastiques.Un Pacte qui rejoint le réseau des « Plastics Pact » de la Fondation Ellen McArthur. Une plateforme de coopération et d’échange fédérant les initiatives nationales autour d’une vision commune pour une économie circulaire pour les plastiques.Auchan Retail France, Biscuits Bouvard, Carrefour, Casino, Coca-Cola, Danone, Franprix, L’Oréal, LSDH, Monoprix, Nestlé France, Système U et Unilever se sont ainsi engagés dans une démarche quantifiée de réduction et même de disparition du plastique dans les emballages de leurs produits.


Parmi les engagements :

• L’arrêt complet de l’utilisation du PVC dans les emballages ménagers, commerciaux et industriels d’ici à 2022.• La mise en place de mesures pour éliminer les autres emballages en plastique problématiques ou inutiles (notamment le PSE) d’ici 2025.• Ou encore la volonté d’identifier, de tester et si possible d’industrialiser trois solutions innovantes par an.


L’Europe en pointe sur le sujet.

Un mouvement qui fait suite aux dernières législations européennes visant notamment à interdire les contenants alimentaires et gobelets en polystyrène expansé d’ici à 2021.D’ailleurs, de nombreux spécialistes estiment que l’Europe a une vraie carte à jouer dans ce domaine. Les Etats-Unis, eux, n’y viendront qu’en 2024.


“Sans les grandes marques, le monde aura beaucoup plus de mal à se transformer”.

Déclarait dernièrement Emmanuel Faber, CEO de Danone au media l’ADN. Une posture claire pour celui qui milite pour des entreprises “activistes”, capables de faire changer le monde.
Certaines ont d’ailleurs pris des décisions qui vont dans ce sens : Nesquik va ainsi proposer sa fameuse poudre chocolatée dans un sachet de papier recyclé. Quant à Coca-Cola, il n’a pas hésité à rendre public, via un rapport de la fondation Ellen McArthur, sa production annuelle de plastique : 3 millions de tonnes en 2017. Un chiffre qui représente à lui seul 20% de la production de bouteilles en plastique annuelle mondiale. Un effort de transparence louable que d’autres n’ont pas encore souhaité faire.


Concrètement, le Pacte national sur les emballages plastiques, ça change quoi ?

Déclarait dernièrement Emmanuel Faber, CEO de Danone au media l’ADN. Une posture claire pour celui qui milite pour des entreprises “activistes”, capables de faire changer le monde.
Certaines ont d’ailleurs pris des décisions qui vont dans ce sens : Nesquik va ainsi proposer sa fameuse poudre chocolatée dans un sachet de papier recyclé. Quant à Coca-Cola, il n’a pas hésité à rendre public, via un rapport de la fondation Ellen McArthur, sa production annuelle de plastique : 3 millions de tonnes en 2017. Un chiffre qui représente à lui seul 20% de la production de bouteilles en plastique annuelle mondiale. Un effort de transparence louable que d’autres n’ont pas encore souhaité faire.

Concrètement, le Pacte national sur les emballages plastiques, ça change quoi ?

Des lessives emballées dans des contenants 100% recyclables.

La mise en place d’espaces bio où les fruits, les légumes, les légumineuses et céréales ne seront pas emballés mais disponibles en vrac.

La mise sur le marché français d’une gamme de shampooing et d’après shampooing dont les flacons seront entièrement constitués de matières recyclées.