Le 21 septembre s’est déroulée la journée mondiale du nettoyage de notre planète : le World Clean Day. A cette occasion, des centaines d’événements organisés par des entreprises, des associations ou même des particuliers ont eu lieu partout dans le monde. Et si demain, on en finissait définitivement avec les déchets ?

Loin du militantisme des années passées, ces actions concrètes et du quotidien pourront-elles accélérer la transformation des modes de production et réduire notre impact sur la planète ?

Bye bye le plastique.

Depuis la signature en février dernier du Pacte National sur les Emballages Plastiques, les jours de ces derniers sont comptés. Industriels comme distributeurs s’y sont engagés et développent donc des initiatives dans ce sens. Comme c’est le cas pour Auchan et l’embouteilleur Cristalline.

Ce dernier a ainsi imaginé l’Ecobox. Une machine qui en échange de bouteilles plastiques vides, délivre des bons d’achat de 1 centime. Installé sur les parkings de 62 magasins Auchan, le système enregistre un vrai succès. En 2016, plus de 16 millions de bouteilles ont ainsi été récupérées pour être recyclées et ne plus se perdre dans la nature.

Mais d’autres actions, celles-ci désintéressées, sont aussi à souligner.

Le jogging, c’est bien. Le plogging, c’est encore mieux.

En publiant les photos des déchets qu’il ramassait lors de ces sorties running, le français Nicolas Lemonnier ne pensait sans doute pas qu’il ferait des émules ! Et pourtant, son association Run Eco Team regroupe aujourd’hui plus de 20 000 membres à travers le monde. L’initiative a même donné naissance à une appli et reçu le soutien de Mark Zuckerberg, le patron de Facebook.

La pratique, très populaire dans les pays nordiques, a même trouvé un nom en Suède : le plogging. Contraction de « ploka upp », qui signifie ramasser, et du mot « jogging ».

Ramasser… et recenser.

Pour sensibiliser davantage les industriels et distributeurs en amont, certains vont plus loin. C’est le cas de l’association indienne Break Free From Plastic qui demande ainsi à ses membres de ramasser les déchets plastiques, mais aussi d’en recenser la nature et si possible la marque. Objectif : dresser la liste des polluants les plus présents dans la nature… et le nom de leur producteur. Une stratégie qui s’apparente à celle du pollueur-payeur mais qui démontre surtout que la prise de conscience est désormais mondiale. Et c’est tant mieux !